Catalogue

(*) Ce signe indique les œuvres difficilement ou plus du tout jouables, à déconseiller ou au repos. (Brunhild Meyer-Ferrari)

1994

 

Chansons pour le corps (mars 1988 – janvier 1994) — 40′

Pour ensemble instrumental et chanteuse
(1 chanteuse, 2 clarinettes, piano, synthétiseur, percussion et bande magnétique stéréo)
CM Paris SonMu INA-GRM 18 mars 1995
(Elise Caron voix, Carol Mundinger et Syllvain Frydman clarinettes, Michel Maurer piano, Michel Musseau synthetiseur, Christine Lagniel percussion)
Les Chansons pour le corps sont faites de deux éléments. Une bande qui est une sorte de symphonie d’interviews de femmes qui parlent du corps et une composition instrumentale et chantée, composée à partir de textes de Colette Fellous.
Chanson-opéra peut-être ou lieder-mélodie ou mélodrame chanté ou oratorio-chansonnette ou aria, tant de choses passent à travers un labyrinthe. Ces chansons disent des yeux, des mains et du reste du corps, leur simplicité et leur complexité.

Partition disponible : Brunhild Ferrari
CD MODE 81

 

Portraits de femmes (janvier 1994) — Env. 80′

Pour chanteuse, 2 clarinettes, percussion, synthétiseur, piano et deux magnétophones
CM Paris SonMu 95 INA-GRM 18 mars 1995
(Elise Caron voix, Carol Mundinger et Syllvain Frydman clarinettes, Michel Maurer piano, Michel Musseau synthetiseur, Christine Lagniel percussion)
Cette partition est l’imbrication en alternance de L’escalier des aveugles et Chansons pour le corps (voir plus haut). Ainsi l’addition de ces deux œuvres constitue un programme de concert.

 

Fable de la démission et du cendrier (février-juin 1994) — 25′

Pour deux pianos et deux clarinettes
CM Maison de Radio France, Festival Présences, 3 février 1995
(Christine Lagniel et Michel Maurer piano, Carol Mundinger et Véronique Fèvre clarinettes)
«En 1982, j’ai créé une association. Elle réunissait dans un atelier, quelques musiciens venus d’horizons différents. Nous l’avons appelée La Muse en Circuit. Au bout de 12 ans, j’ai pensé qu’il était temps de la laisser vivre sans moi, qu’il était temps pour moi de reprendre ma liberté. C’est pourquoi j’ai démissionné de ma charge de président. Pendant le même temps, exactement, j’écrivais une partition pour 2 pianos et 2 clarinettes qui a suivi toutes les péripéties de cette affaire. J’inventais dans le même temps, un procédé formel que j’appelais avec une certaine impertinence : Hypersérialisme Post-informatique ! Ce qui est singulier dans cette histoire c’est le temps, le printemps, comment naît la végétation qui fait les idées, comment ces idées se sont retrouvé groupées en un même temps et en une même pièce musicale. Dans ce sens c’est une Fable.»
Editions Salabert, Paris

 

(*) Je courais tant de buts divers (août 1994) 

«Texte autobiographique racontant une partie de ma vie qui pourrait représenter le premier chapitre d’un livre de mémoires si toutefois j’ai le courage de l’écrire.»