Conte Sentimental N° 7 (septembre 1991)
Première Partie : Il n’y a rien à voir ici
Musique De Luc Ferrari : Hétérozygote (1964)
Réalisation : Brunhild Meyer Ferrari
Production : La Muse en Circuit, Paris 1991 ; pour le Südwestfunk
Première diffusion : 6 novembre 1991 — (25′)
« En feuilletant un dictionnaire, je suis tombé sur ce mot Hétérozygote et, tout d’un coup, j’ai su quoi faire avec tous ces sons que j’avais récoltés par-ci par-là, au cours des années.
Hétérozygote veut dire : d’origines diverses, veut dire ambiguïté… » (L.F.)
Luc Ferrari a inclus dans sa pièce des prises de sons provenant de ses multiples voyages aventureux, comme ici sa première rencontre avec le phasing qu’il a découvert en faisant rebondir des galets sur a plage d’Etretat.
Il raconte aussi son débat avec Pierre Schaeffer à propos des définitions de la Musique Concrète.
Un jour, comme ingénieur du son, il accompagne des amis cinéastes pour faire un reportage sur le Festival de Bayreuth. Ce group de gens, jeunes et naïfs, qui n’avait pas demandé l’autorisation de filmer, a constamment dû contourner la surveillance du Festspielhaus pour réussir finalement à enregistrer ce qui n’aurait pas dû être. (H.N.)
Sentimentale Erzählung Nr. 7 (September 1991)
1 Teil — Es gibt hier nichts zu sehen
Musik Von Luc Ferrari : Hétérozygote (1964)
Realisation : Brunhild Meyer Ferrari
Produktion: La Muse en Circuit, Paris 1991 für den SWF
Ursendung : 6 November 1991 – (25′)
„In einem Wörterbuch bin ich auf das Wort Hétérozygote gestoßen. Da wusste ich auf einmal etwas mit all dem Tonmaterial anzufangen, das ich im Laufe der Jahre eingesammelt hatte.
Hétérozygote bedeutet: unterschiedlicher Herkunft, bedeutet: Zweideutigkeit…“ (L.F.)
Luc Ferrari benutzt in seiner Komposition Tonmaterial, das er bei seinen zahlreichen abenteuerlichen Reisen aufgenommen hatte, so wie hier, seine erste Begegnung mit dem Phaseneffekt, den er entdeckte, währen er am Strand von Etretat Steine hüpfen ließ.
Er erzählt auch seine Auseinandersetzung mit Pierre Schaeffer über die Definition der „Musique Concrète“.
Als Tonmeister begleitet er eines Tages ein befreundetes Filmteam, um eine Reportage über Bayreuth zu realisieren. Diese Gruppe junger, naiver Leute, die zuvor nicht die Erlaubnis zu filmen eingeholt hatten, mussten ständig der Aufsicht der Festspielleitung aus dem Wege gehen, um am Ende Aufnahmen zu machen, die nie hätten gemacht werden dürfen.