1983
Préface pour piano (1983) – 10’
Pièce composée à partir de l’introduction du Journal Intime.
«Sans extravagance, mais peut figurer sans honte dans un programme, peut servir de liaison ou de matière d’improvisation, peut être découpée en tranches, peut se jouer à plusieurs, etc. Les interprètes utilisent alors la partition comme matière et décident ensemble de son orchestration. Les parties écrites peuvent se jouer comme une sorte d’homophonie et les parties improvisées peuvent se disperser et devenir extrêmement hétérophoniques. En dehors de ça, ils n’ont qu’à se débrouiller. Quand je dis claviers, cela veut dire que c’est aussi bien piano, synthétiseur, marimba, vibra, etc.»
Editions Salabert, Paris
Sexolidad (novembre 1982 – novembre 1983) — 30′
Pour quinze instruments (voir Entrée)
CM Festival de Lille, 1983
Atelier instrumental d’Expression Contemporaine, Dir. Benoît Renard
«Voici ce que j’en disais à l’époque :
“C’est une musique qui se situe dans un langage tonal. En permanence. Elle est basée sur un certain nombre de tonalités…”
Je dirais maintenant : une série de tonalités.
“… qui sont accrochées à des significations corporelles. Chacune représente une partie du corps.
Rien de très original ; la tonalité, on la retrouve depuis le début des années 70, mais ce qui m’intéresse ici,
c’est le point de vue de la forme qui est de signifier la géographie corporelle à travers elles…”
Je dirais maintenant (soyons précis) : à chaque partie du corps de la femme et de l’homme est attribuée une tonalité différente,
si maintenant on les fait bouger, on obtient une succession et une superposition de tonalités.»
Editions Salabert, Paris
CD Elica, Milan