Catalogue

(*) Ce signe indique les œuvres difficilement ou plus du tout jouables, à déconseiller ou au repos. (Brunhild Meyer-Ferrari)

1990

 

(*) Le Freischütz -Die Wolfsschlucht  (octobre 1989 – janvier 1990) — 20′

Bande magnétique sur trois magnétophones
CM Bayrische Staatsoper de Munich, (21 février 1990)
«Un jour, un metteur en scène et un dramaturge viennent me voir et me disent :
Nous montons pour l’Opéra de Munich, une nouvelle version mirobolante du Freischütz de Carl-Maria von Weber.
Or, il se trouve qu’il y a un acte que ce compositeur n’a pas pu composer parce qu’il n’en avait pas les moyens techniques.
Voulez-vous le composer ?
Weber avait en effet décrit très précisément les bruits d’une forêt parcourue d’animaux plus ou moins mythiques et de mystères.
Ce que l’on me demandait était de me mettre en action comme un spécialiste de la fiction réaliste.»

 

Solitude Transit (novembre 1989 – juin 1990) — 1h 10′

Bande magnétique stéréo
CM Paris TEP 1990
«Sur une idée de la chorégraphe Anne-Marie Reynaud, le scénario et la composition ont été faits en collaboration étroite
avec la danse au cours de séances de travail périodiques auxquelles participait toute la compagnie.
Ainsi, la musique n’a pas été plaquée, mais élaborée, essayée et corrigée pendant six mois, permettant une vraie rencontre de création.
À certains moments, les danseuses et danseurs forment un réel orchestre qui dialogue avec la bande magnétique.»

 

(*) Italie mon amour (décembre 1989 – juin 1990) — 50′

Cinq musiciens, 1 comédienne, une vingtaine de figurants

Création lumineuse : Gilles Chatard
Créé à Echirolles SIM Jean Wiener 15 juin 1990, Biennale Sport-Culture : Italie-Passions
«Ce spectacle a été commandé par la Ville d’Echirolles pour sa biennale Italie passion, d’où son nom. C’est une sorte de comédie musicale mêlant dialogues, sketches, danses, lumières, diapositives. J’ai mis en scène ce spectacle avec les musiciens-comédiens de La Muse en Circuit et des groupes locaux. Ainsi, nous avons pu disposer d’une figuration nombreuse, d’un défilé de mode, inventer des tableaux vivants de la Renaissance italienne, des déesses de l’Antiquité, des paparazzi, etc. Nous nous sommes bien amusés. Ce spectacle est une action éphémère et réalisé pour cette occasion précise.»

 

(*) Labyrinthe Hôtel (septembre 1989 – août 1990) — 1h 30′

Opéra de chambre

Textes de Colette Fellous
CM mise en scène Luc Ferrari

Radio Bremen Pro Musica Nova, 11 mai 1990

(avec Elise Caron, Peter Bonke, Michel Musseau, Sylvain Frydman et Carol Mundinger, clarinettes, Marianne Delafon, percussion, Michel Maurer piano)
CM Dramaturgie et mise en scène de Farid Paya, Festival Musica, Strasbourg, 27 septembre 1990.

«Partis du roman de Colette Fellous, Calypso, d’une création radiophonique sur ce même roman et son auteur, d’une série de chansons sur le corps, les trois auteurs en sont ainsi arrivés à la conception d’un objet lyrique dans lequel se mêlent le chant, la parole, les bruits du monde et les secrets de l’intime, le tout appelé « opéra de chambre » puisque cela se passe dans une chambre d’hôtel. Par suite d’un malentendu entre la romancière, le metteur en scène et le compositeur, cet opéra de chambre n’est plus représentable. Une nouvelle version musicale existe, elle a pour titre Chansons pour le corps.» (voir 1994)